Ce célèbre film de Jean-Jacques
Annaud, s’il est une réussite narrative et technique incontestable, laisse
aussi sur sa faim. On sent que les contraintes imposées par le sujet autant que
par le réalisateur (notamment l’absence de dialogues et la volonté de réalisme)
brident la narration.
Les sujets concernant la sociabilité, la dépendance de l’homme à la technique ou la survie quotidienne sont, quasiment par essence dès lors que l’on traite de l’époque préhistorique, immédiatement au cœur du film. Et la reconstitution de l’époque préhistorique est très crédible à l’écran, sans doute parce qu’elle colle avec les images qui existent déjà dans le cerveau du spectateur : des feux aux abords de cavernes, des hommes rustres en peaux de bêtes, des savanes et des marécages brumeux, des tigres à dents de sabre et des mammouths, des violences entre groupes (ou, ici, entre hominidés), le danger extrême rodant partout, des grognements simiesques en guise de paroles, etc.
On notera néanmoins les incongruités scientifiques, assez nombreuses malgré les soins du réalisateur. Dans un tel film, on les guette un peu à regret, non pas pour traquer des erreurs mais parce qu’elles touchent à la substance du film. La principale erreur frappe d’ailleurs le scénario de plein fouet : à l’époque du film les hommes savaient déjà faire du feu. Et, dans une moindre mesure (mais pour donner un exemple d’erreur curieuse), ne voir aucun outil lithique interpelle.
Les sujets concernant la sociabilité, la dépendance de l’homme à la technique ou la survie quotidienne sont, quasiment par essence dès lors que l’on traite de l’époque préhistorique, immédiatement au cœur du film. Et la reconstitution de l’époque préhistorique est très crédible à l’écran, sans doute parce qu’elle colle avec les images qui existent déjà dans le cerveau du spectateur : des feux aux abords de cavernes, des hommes rustres en peaux de bêtes, des savanes et des marécages brumeux, des tigres à dents de sabre et des mammouths, des violences entre groupes (ou, ici, entre hominidés), le danger extrême rodant partout, des grognements simiesques en guise de paroles, etc.
On notera néanmoins les incongruités scientifiques, assez nombreuses malgré les soins du réalisateur. Dans un tel film, on les guette un peu à regret, non pas pour traquer des erreurs mais parce qu’elles touchent à la substance du film. La principale erreur frappe d’ailleurs le scénario de plein fouet : à l’époque du film les hommes savaient déjà faire du feu. Et, dans une moindre mesure (mais pour donner un exemple d’erreur curieuse), ne voir aucun outil lithique interpelle.
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