Premier film
à se pencher sur le traumatisme des attentats de Paris de novembre 2015, Revoir
Paris se concentre sur des destins et des cauchemars individuels. Ce sont
les victimes qui intéressent Alice Winocour.
Le film montre bien la rupture qui hante les survivants et les rend inadaptés à la société autour d’eux : les conjoints, les amis, la vie de tous les jours, plus rien n'est comme avant, ils sont ailleurs. Il faut, pour ces victimes – l’on suit le parcours de Mia, mitraillée parmi tant d’autres ce jour-là –, se replonger au cœur du traumatisme pour avoir une chance de reconstituer les évènements, tenter de comprendre quelque chose pour, peut-être, y trouver un semblant d’apaisement et parvenir à se reconstruire.
Novembre de Jimenez, prendra l’évènement par un autre bout, en se tournant du côté de la réaction des policiers et autres enquêteurs.
On notera qu’il a fallu sept ans pour que le cinéma se saisisse enfin de cet évènement traumatisant. On sait que le cinéma français – à l’inverse notamment du cinéma américain – met bien du temps (quand il le fait seulement) à intégrer les thèmes ou les motifs qui viennent frapper la société. Le futur nous dira si Revoir Paris puis Novembre resteront comme les premiers à traiter de ce sujet des attentats ou bien s’ils resteront les seuls.
Le film montre bien la rupture qui hante les survivants et les rend inadaptés à la société autour d’eux : les conjoints, les amis, la vie de tous les jours, plus rien n'est comme avant, ils sont ailleurs. Il faut, pour ces victimes – l’on suit le parcours de Mia, mitraillée parmi tant d’autres ce jour-là –, se replonger au cœur du traumatisme pour avoir une chance de reconstituer les évènements, tenter de comprendre quelque chose pour, peut-être, y trouver un semblant d’apaisement et parvenir à se reconstruire.
Novembre de Jimenez, prendra l’évènement par un autre bout, en se tournant du côté de la réaction des policiers et autres enquêteurs.
On notera qu’il a fallu sept ans pour que le cinéma se saisisse enfin de cet évènement traumatisant. On sait que le cinéma français – à l’inverse notamment du cinéma américain – met bien du temps (quand il le fait seulement) à intégrer les thèmes ou les motifs qui viennent frapper la société. Le futur nous dira si Revoir Paris puis Novembre resteront comme les premiers à traiter de ce sujet des attentats ou bien s’ils resteront les seuls.
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