Avec Sully, Clint Eastwood continue de
travailler la figure du héros, ici le héros humble, image de celui qui ne fait
que son devoir et se défend de tout héroïsme. On comprend que l’exemple de ce
pilote qui est parvenu à un amerrissage d’urgence – au mépris de toutes les
procédures et en suivant son instinct de pilote expérimenté – l’ait inspiré. Il
est le prototype de ce héros désigné par des circonstances, loin du policier ou
du soldat dont la vocation est de sauver les uns ou les autres. On sait
qu’Eastwood aime ce genre de personnage (que l’on retrouve dans Le Cas Richard Jewell ou dans Le 15h17 pour Paris) qui lui permet de
discuter ce qu’est un héros. En conclusion, comme souvent, Eastwood s’en remet
à des images d’archives, dont la signification est claire : est un héros celui
qui est désigné comme tel.
La construction du film suit les habitudes d’Eastwood, qui aime mélanger les nappes du temps entre le présent (la commission d’enquête), le passé récent (l’accident qui vient d’avoir lieu) ou des souvenirs plus anciens (Sully qui se remémore son passé de pilote de chasse). On ne dira jamais assez combien le montage des séquences, chez Eastwood, lui permet d’équilibrer ses films et de leur donner une harmonie étonnante qui trouve peu d’équivalents chez d’autres réalisateurs.
Tom Hanks est très bien dans un rôle qui n’est pas difficile mais dont la tranquille sobriété est nécessaire.
La construction du film suit les habitudes d’Eastwood, qui aime mélanger les nappes du temps entre le présent (la commission d’enquête), le passé récent (l’accident qui vient d’avoir lieu) ou des souvenirs plus anciens (Sully qui se remémore son passé de pilote de chasse). On ne dira jamais assez combien le montage des séquences, chez Eastwood, lui permet d’équilibrer ses films et de leur donner une harmonie étonnante qui trouve peu d’équivalents chez d’autres réalisateurs.
Tom Hanks est très bien dans un rôle qui n’est pas difficile mais dont la tranquille sobriété est nécessaire.
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