Sofia
Coppola dresse un joli portrait de Marie-Antoinette, jeune autrichienne
espiègle qui débarque dans le faste guindé et mirifique de la cour du roi.
Elle capte bien la dissonance entre cette jeune adulte parachutée dans un autre univers. Davantage que Marie-Antoinette à la cour du roi, c’est une adolescente projetée dans un monde d’adulte que filme Coppola. Ses idées de mise en scène tout en rupture (la musique moderne, les anachronismes) participent très bien de l'ensemble et lui donne une coloration qui dépasse le simple film historique.
Le plus réussi, peut-être, dans ce portrait, est à la fin, lorsque la réalisatrice capte parfaitement l'instant : on comprend que c’est lorsque le couple Louis XVI-Marie-Antoinette devient enfin capable de dépasser l’écrasement de la fonction – lorsqu’ils deviennent alors réellement, en quelque sortes, roi et reine – qu’il leur faut fuir.
Elle capte bien la dissonance entre cette jeune adulte parachutée dans un autre univers. Davantage que Marie-Antoinette à la cour du roi, c’est une adolescente projetée dans un monde d’adulte que filme Coppola. Ses idées de mise en scène tout en rupture (la musique moderne, les anachronismes) participent très bien de l'ensemble et lui donne une coloration qui dépasse le simple film historique.
Le plus réussi, peut-être, dans ce portrait, est à la fin, lorsque la réalisatrice capte parfaitement l'instant : on comprend que c’est lorsque le couple Louis XVI-Marie-Antoinette devient enfin capable de dépasser l’écrasement de la fonction – lorsqu’ils deviennent alors réellement, en quelque sortes, roi et reine – qu’il leur faut fuir.
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