Dès son deuxième
film, la maîtrise et la sensibilité de Douglas Sirk éclatent à l’écran. Dans ce
drame au ressort assez classique, c’est toute l’atmosphère créée par Sirk qui
prévaut, avec, peu à peu, ces non-dits qui s’affirment entre les personnages,
ces ressentis avec lesquels le film joue parfaitement.
La scène clé – lorsque Helga vient répandre de la cendre sur le poêle, façon pour elle de s’approprier la maison et de manifester son amour pour Karsten – est magnifique : Sirk joue avec élégance de sa caméra en suivant le regard d’Helga, la fait tourner sur elle-même et revenir vers les personnages en suivant leurs ombres conjointes. On tient là toute la virtuosité du réalisateur qui a parfaitement compris comment saisir le spectateur et lui faire ressentir, en même temps que les personnages, ce qu’eux-mêmes comprennent quant à leurs sentiments respectifs.
La scène clé – lorsque Helga vient répandre de la cendre sur le poêle, façon pour elle de s’approprier la maison et de manifester son amour pour Karsten – est magnifique : Sirk joue avec élégance de sa caméra en suivant le regard d’Helga, la fait tourner sur elle-même et revenir vers les personnages en suivant leurs ombres conjointes. On tient là toute la virtuosité du réalisateur qui a parfaitement compris comment saisir le spectateur et lui faire ressentir, en même temps que les personnages, ce qu’eux-mêmes comprennent quant à leurs sentiments respectifs.
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