La
principale réussite de Soul Kitchen est
de parvenir à conjuguer, dans un bel équilibre, un ton de comédie avec un arrière-plan
social assez complexe et lourd. Les personnages évoluent en effet dans la basse
classe laborieuse, des petites frappes qui sortent de prison, jusqu’aux sphères davantage argentées (voilà Nadine riche par
héritage) et dissonantes (Zinos va jusqu’à tout plaquer et part pour Shanghai
avant de se raviser in extremis). Et les ennuis, alors, ne font que déferler sans
cesse sur Zinos, coincé de toute part (avec même une hernie discale qui le
paralyse) et qui s’en sort, en bringuebalant, entouré d’amis, gardant une espèce
de foi en la vie qui lui permet toujours de continuer à s’embourber ou à s’extirper
d’un énième avatar.
Fatih Akin en profite pour dresser un portrait tout en contraste de Hambourg, depuis les banlieues délaissées jusqu’aux canaux, en passant par les buildings du quartier des affaires.
Il en ressort un film rythmé et plein de punch, qui distille, comme souvent dans les films ainsi équilibrés, une énergie positive surprenante.
Fatih Akin en profite pour dresser un portrait tout en contraste de Hambourg, depuis les banlieues délaissées jusqu’aux canaux, en passant par les buildings du quartier des affaires.
Il en ressort un film rythmé et plein de punch, qui distille, comme souvent dans les films ainsi équilibrés, une énergie positive surprenante.
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