Si
Tim Burton s’applique à retracer l’histoire de Margaret Keane – peintre restée
longtemps sous la coupe de son mari escroc –, on ne retrouve pas l’aisance habituelle
du réalisateur. C’est que l’histoire reste collée à un réalisme que Burton
peine à rendre merveilleux. Ce carcan réaliste le coince un peu et son univers habituel
ne se déploie pas : Big Eyes
apparaît alors bien conventionnel, sans un univers bien particulier à l’image
et manquant de poésie. C’est d’autant plus dommage qu’il y avait un jeu
poétique à tirer des peintures de Margaret, peintures qui, certainement, parlent
à Tim Burton et auraient pu l’inspirer davantage.
Cela dit, les personnages n’aident pas le réalisateur : même si leur histoire est originale en terme narratif, leurs personnalités restent bien ternes. Christoph Waltz cabotine beaucoup et le réveil progressif de Margaret est attendu et ne surprend guère.
Cela dit, les personnages n’aident pas le réalisateur : même si leur histoire est originale en terme narratif, leurs personnalités restent bien ternes. Christoph Waltz cabotine beaucoup et le réveil progressif de Margaret est attendu et ne surprend guère.
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