lundi 20 novembre 2023

Big Eyes (T. Burton, 2014)

 



Si Tim Burton s’applique à retracer l’histoire de Margaret Keane – peintre restée longtemps sous la coupe de son mari escroc –, on ne retrouve pas l’aisance habituelle du réalisateur. C’est que l’histoire reste collée à un réalisme que Burton peine à rendre merveilleux. Ce carcan réaliste le coince un peu et son univers habituel ne se déploie pas : Big Eyes apparaît alors bien conventionnel, sans un univers bien particulier à l’image et manquant de poésie. C’est d’autant plus dommage qu’il y avait un jeu poétique à tirer des peintures de Margaret, peintures qui, certainement, parlent à Tim Burton et auraient pu l’inspirer davantage.
Cela dit, les personnages n’aident pas le réalisateur : même si leur histoire est originale en terme narratif, leurs personnalités restent bien ternes. Christoph Waltz cabotine beaucoup et le réveil progressif de Margaret est attendu et ne surprend guère.




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