Film
de science-fiction réalisé en pleine course aux armements, Le Jour où la Terre prit feu s’appuie sur un argument un peu outré puisque,
nous dit le film, du fait d’essais nucléaires simultanés, la Terre s’est inclinée davantage
sur son axe, avec toutes les conséquences désastreuses que l’on peut imaginer.
Bien sûr, toutes les Tsar Bomba sans doute stockées dans les réserves stratégiques
de par le monde pourraient éclater en même temps que la Terre n’en tournerait pas
plus mal (même si l’humanité, elle, s’en trouverait certes terriblement diminuée). Mais c’est
bien le propre de la fiction de franchir les pas qu’il lui semble bon de
franchir.
Malheureusement, au-delà de cette idée de scénario, le film hésite un peu entre l’enquête du journaliste (et sa romance) et le film catastrophe typique. Il en ressort une absence de rythme et de fil conducteur qui rend le film moins prenant que ce qu’il aurait pu être (une enquête au cordeau aurait pu tenir en haleine).
On retient l’image finale (ou, disons, celle qui arrive juste avant la fin) qui est intéressante, puisque l’on voit les deux « unes » du journal prêtes à sortir, « unes » que tout oppose : dans un cas la Terre est sauvée, dans l’autre la Terre est condamnée. C’est un peu dommage que le film ne s’arrête pas là : il aurait gagné à s’abstenir de trancher dans la toute dernière image.
Malheureusement, au-delà de cette idée de scénario, le film hésite un peu entre l’enquête du journaliste (et sa romance) et le film catastrophe typique. Il en ressort une absence de rythme et de fil conducteur qui rend le film moins prenant que ce qu’il aurait pu être (une enquête au cordeau aurait pu tenir en haleine).
On retient l’image finale (ou, disons, celle qui arrive juste avant la fin) qui est intéressante, puisque l’on voit les deux « unes » du journal prêtes à sortir, « unes » que tout oppose : dans un cas la Terre est sauvée, dans l’autre la Terre est condamnée. C’est un peu dommage que le film ne s’arrête pas là : il aurait gagné à s’abstenir de trancher dans la toute dernière image.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire