Polar sans grande originalité de José
Giovanni, qui nous entraine aux basques d’un braqueur en cavale. On retrouve ici Alain Delon en voleur, quand on le retrouve, dans des films de la même veine, du côté
des flics (dans Flic Story par
exemple, sorti la même année). On retrouve aussi des seconds rôles habituels de la période (Maurice Barrier par exemple).
On regrette le personnage semi-comique
campé par Paul Meurisse qui apporte très peu au film et qui joue même de
ruptures de tons malvenues. Mais Paul Meurisse est aussi convaincant dans des
rôles dramatiques (dans Macadam, Les Diaboliques ou La Vérité) qu’il est pénible par son cabotinage dès que le rôle est
comique.
Et, en ce qui concerne Delon, l’on notera – ce qui exprime
peut-être bien une inflexion dans les choix de ses rôles et, par là même, de sa carrière – que, pour une
fois, son personnage, pourtant ennemi public, braqueur et tueur de flics, ne
meurt pas et finit sur une note positive. Pour Delon c’est une vraie surprise,
tant sont nombreux ses rôles dont la fin est très dure ou tragique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire