
Assassins et
voleurs est de ces films qui vivent et coulent de source du fait de la facilité
narrative propre à Guitry. Le propos est léger mais c’est le plaisir du
narrateur qui prend le dessus. Tout à fait dans le style du réalisateur, cette
ode irrévérencieuse et plaisante au vol et à l’adultère, sur le ton d'un cynisme narquois, nous gratifie d’une
séquence de procès amusante.
Guitry, malade au moment du tournage (il
meurt l’année suivante après avoir eu l’énergie, néanmoins, de réaliser Les Trois font la paire), ne peut tenir
un rôle principal pourtant sur mesure. Mais Jean Poiret est parfait et il est
associé avec bonheur à Michel Serrault pour la première fois.
La fin lumineuse et comme frappée
d’évidence signe le talent de Guitry.
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