jeudi 11 décembre 2025

Une réflexion de Robert Bresson

 

Bresson et la vie et la mort de ses films : 

« Mon film naît une première fois dans ma tête, meurt sur le papier ; est ressuscité par les personnes vivantes et les objets réels que j'emploie, qui sont tués sur pellicule mais qui, placés dans un certain ordre et projetés sur un écran, se raniment comme des fleurs dans l'eau.
Cinématographier quelqu'un, ce n'est pas le douer de vie. C'est parce qu'ils sont vivants que les acteurs rendent une pièce de théâtre vivante. »



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