À partir d’un scénario simple mais efficace, Roy Ward Baker construit
un film très réussi, haletant et captivant. Quand bien même on se doute que
Duncan ne va pas se laisser faire, son parcours dans le désert captive. Baker
s’amuse – un peu facilement peut-être – à opposer les mille et une épreuves de
Duncan avec la vie facile de ses bourreaux.
Le film doit aussi beaucoup à la composition parfaite (comme toujours)
de Robert Ryan.
De cette confrontation à l’espace sauvage du désert, Duncan sortira
transformé : cette haine qui l’a maintenu en vie s’est progressivement
apaisée et il est empreint de sagesse. On a là une expression parfaite d’une
confrontation à la Frontière dont l’Homme Blanc sort régénéré.
On retrouve la même ligne directe et efficace dans La Proie nue, l’excellent film de Cornel
Wilde.
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