lundi 18 mars 2019

La Piste fatale (Inferno de R. W. Baker, 1953)




À partir d’un scénario simple mais efficace, Roy Ward Baker construit un film très réussi, haletant et captivant. Quand bien même on se doute que Duncan ne va pas se laisser faire, son parcours dans le désert captive. Baker s’amuse – un peu facilement peut-être – à opposer les mille et une épreuves de Duncan avec la vie facile de ses bourreaux.
Le film doit aussi beaucoup à la composition parfaite (comme toujours) de Robert Ryan.
De cette confrontation à l’espace sauvage du désert, Duncan sortira transformé : cette haine qui l’a maintenu en vie s’est progressivement apaisée et il est empreint de sagesse. On a là une expression parfaite d’une confrontation à la Frontière dont l’Homme Blanc sort régénéré.



On retrouve la même ligne directe et efficace dans La Proie nue, l’excellent film de Cornel Wilde.

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