lundi 24 juin 2013

Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity de F. Zinnemann, 1954)




Bon film de Fred Zinnemann qui dresse un portrait terrible de l’armée américaine, à la veille de son entrée en guerre. Jamais, alors que la guerre fait rage en Europe et que les tensions internationales sont maximales, la question de la guerre n’entre en ligne de compte. La vie des soldats est rythmée par les injustices et les excès, elle est gangrenée par de mauvais officiers et elle s’articule autour d’illusions (Prewitt amoureux d’une prostituée, prostituée qui veut devenir « une femme bien ») autant que de sujets accessoires (des combats de boxe).
Et la dernière séquence – l’attaque violente des Japonais – prend les soldats totalement par surprise. Non pas qu’ils ne s’attendaient pas à être attaqués ce jour-là, mais ils n’étaient pas préparés à faire la guerre.



L’interprétation est exceptionnelle (entre la justesse de Burt Lancaster, la sensibilité de Montgomery Clift, la fragilité de Donna Reed, etc.) et certaines images (un peu sirupeuses, avec Burt Lancaster et Deborah Kerr enlacés dans les vagues) sont entrées dans les mémoires.



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