Très célèbre court métrage surréaliste, Un chien andalou apparaît comme un résumé très court du délire
insolite, morbide, fantasmé et volontiers subversif de Buñuel tel qu’il apparaît dans d’autres
films et qui est ici comme concentré en quelques minutes. Le film procède par
associations d’images (plus encore que par associations d’idées). On retrouve dans
le film la froideur délirante des tableaux de Dali, quand il peint ses rêves.
Opposé à toute narration, le film est ainsi une succession d’images (certaines
très célèbres, comme le rasoir coupant l’œil) qui forme l’un des plus beaux
manifestes du surréalisme au cinéma.
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