lundi 26 août 2013

Rocky (J. G. Avildsen, 1976)




L’immense succès populaire ne doit pas faire oublier le succès critique du film qui a remporté trois oscars dont deux majeurs (meilleur film et meilleur réalisateur). Il consacre Sylvester Stallone, à la fois comme acteur mais aussi comme scénariste puisque c’est lui qui a écrit le scénario et l’a porté devant les producteurs (quand bien même il ne le réalise pas, c’est son film).
Le film reprend une trame classique et suit le même fil que Marqué par la haine, avec un petit boxeur qui devient grand. L’Amérique adore ce type de réussite, touchante et humble. Humble parce que Rocky Balboa vit dans les quartiers pauvres, ne rêve pas de gloire mais simplement de retrouver une estime de lui-même (et de trouver l’amour d’Adrienne). Stallone est très bien dans ce rôle de petit boxeur un peu minable, au front bas, qui fait ce qu’il peut, tente de se dépêtrer bon an mal an de la vie triste de cette banlieue. Son rêve américain à lui n’est pas de gagner le combat, mais de tenir jusqu’au bout. D’encaisser et de rester debout coûte que coûte.



L’immense succès du film entraînera de facto une ribambelle de suites, de moins en moins humbles et de plus en plus glorieuses.
Malgré ses qualités (complètement oubliées lors des différentes suites) et s’il est sans conteste le film de boxe le plus connu, Rocky reste toutefois loin des meilleures réussites du genre (Nous avons gagné ce soir, Fat City ou encore Raging Bull).


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