Évocation d’une
opposition père/fils, Le Plus sauvage
d’entre tous s’accroche à la personnalité sanguine de Hud (très bon Paul
Newman) comme détonateur du fossé entre la génération du père et celle du fils.
Mais le film est
assez décevant, l’opposition entre les deux est frontale et assez simple, même
si le scénario tente de complexifier les choses avec un autre fils disparu,
celui que le père aimait. Mais cela reste sans grande surprise.
Par ailleurs le
scénario ne nous aide pas : si l’on comprend que le père soit attaché à
son ranch et qu’il refuse d’arnaquer les éleveurs de la région en vendant des
bêtes malades, on comprend mal que, une fois les bêtes abattues par nécessité
vétérinaire, il refuse de creuser la terre pour y trouver du pétrole. La
fatalité s’étant abattue sur le ranch, il n’y a plus guère d’objections à se tourner vers des forages. Pour le coup la colère du fils – perpétuelle colère, comme faisant
partie de lui-même – devient tout à fait justifiée.
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