samedi 16 novembre 2013

L'Homme à la peau de serpent (The Fugitive Kind de S. Lumet, 1959)




Film intéressant mais avec un ressort un peu lent et qui, finalement, peine à convaincre.
Pourtant la scène d’introduction est très réussie, avec un Brando excellent. Celui-ci conservera d’ailleurs durant tout le film la même qualité de jeu, qui parvient à allier une virilité puissante, presque sexuelle, et une retenue permanente, avec sa façon de murmurer si typique. Anna Magnani est une partenaire parfaite, avec un rôle bouleversant et touchant. Ces deux personnages centraux, plongés dans une ville chaude, humide et poisseuse, donnent au film ce ton typique de Tennessee Williams, entre espoir vain et désespoir.
Mais le film, avec le personnage de Carol fatigant (Joanne Woodward en fait trop, comme souvent) et une fin attendue, peine à emmener bien loin la situation qui tourne un peu à vide.


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