Grand classique de King Vidor, qui est un hymne à la force de la communauté unie, dans laquelle chacun, par ses qualités et ses compétences propres, amène une pierre à l’édifice. L’idée d’un tout supérieur à la somme des parties est très bien exprimée ici.
Vidor choisit
ici de se concentrer sur la culture de la Terre, en plein exode rural durant la
Grande dépression. Il peint avec beaucoup d’humanité les personnages,
n’hésitant pas à montrer leur désarroi et leurs doutes. Et il faut une
magnifique séquence de creusement de la tranchée, depuis le puits jusqu’au
champ, plein d’élan et de rythme, tous à l’unisson, pour mener à bien
l’entreprise.
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