Film d’action culte, Mad Max 2 (dont on
déplorera, une fois encore, la traduction du titre français) est le plus réussi
des trois épisodes des années 80 (suivra un nouvel opus en 2015, Mad Max : Fury Road, très bon).
La réussite du
film est la construction d’un univers post-apocalyptique convaincant, dans un
monde de l’après-pétrole, où l’on se fait la guerre pour le moindre litre
d’essence. Dans un monde dévasté, désertique et à l’abandon, l’animalité
reprend ses droits (règne ici la loi du plus fort dans toute sa caricature
violente) et Miller jette sur les routes des hordes de barbares sauvages et
enragés qui assaillent tous ceux qu’ils croisent.
Le script
pourrait être celui d’un western spaghetti et Mel Gibson compose un personnage
qui est une version moderne (post-moderne même) du cow-boy solitaire et
aventurier – équivalent de l’homme sans nom des westerns de Sergio Leone – et
qui chevauche, en guise de monture, un V8 boosté au nitrométhane.
Si le film peut
apparaître kitsch et s’il trahit l’influence de son époque par son aspect punk
débridé, il reste un bon divertissement, dont l’univers post-apocalyptique,
mélange de métal, de rage, de hurlement de moteurs, d’essence et de fureur,
constitue une référence.
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