A l'origine d'une saga qui s'est bonifiée au cours des épisodes, ce premier X-men est très superficiel et très kitsch, on l'oublie volontiers.
Quelques personnages prendront un peu d'épaisseur au fur et à mesure et, même si les
scénarios s'embourbent quelque peu dans les pouvoirs de plus en plus puissants
(un peu comme le requin des dents de la mer de plus en plus grand au fur et à
mesure des suites), ils sont globalement plus réussis.
En revanche l'idée de base du scénario (qui
propose une dichotomie de l'humanité entre
mutants et non mutants) se prend un peu les pieds dans le tapis,
puisqu’à cette dichotomie initiale s'en ajoute une seconde, inévitable et qui fait le cœur
des films, à savoir le classique découpage entre les bons et les méchants. On aura donc, au gré
des épisodes, des bons mutants qui deviendront méchants ou bien l'inverse, ou
des méchants politiciens non mutants que l'on fera muter, etc. Tout ce
salmigondis est un peu étrange et rend le tout bien superficiel.
Mais Hollywood connaît son métier et, en plus
de suites innombrables, parvient à isoler un personnage (celui plébiscité par
le public) pour en tirer, parallèlement, une seconde saga (Wolverine). Ils sont
très forts.
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