dimanche 4 janvier 2015

X-men (B. singer, 2000)




A l'origine d'une saga qui s'est bonifiée au cours des épisodes, ce premier X-men est très superficiel et très kitsch, on l'oublie volontiers. Quelques personnages prendront un peu d'épaisseur au fur et à mesure et, même si les scénarios s'embourbent quelque peu dans les pouvoirs de plus en plus puissants (un peu comme le requin des dents de la mer de plus en plus grand au fur et à mesure des suites), ils sont globalement plus réussis.
En revanche l'idée de base du scénario (qui propose une dichotomie de l'humanité entre  mutants et non mutants) se prend un peu les pieds dans le tapis, puisqu’à cette dichotomie initiale s'en ajoute une seconde, inévitable et qui fait le cœur des films, à savoir le classique découpage entre les  bons et les méchants. On aura donc, au gré des épisodes, des bons mutants qui deviendront méchants ou bien l'inverse, ou des méchants politiciens non mutants que l'on fera muter, etc. Tout ce salmigondis est un peu étrange et rend le tout bien superficiel.
Mais Hollywood connaît son métier et, en plus de suites innombrables, parvient à isoler un personnage (celui plébiscité par le public) pour en tirer, parallèlement, une seconde saga (Wolverine). Ils sont très forts.

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