Film noir
célèbre et très réussi, Le Troisième
homme tire un constat amer de son époque et sa mise en scène percutante, à grands
coups de plans débullés, de jeux stylisés de noir et blanc et d’une ritournelle
musicale entêtante, marque le spectateur. Vienne, avec ses pavés luisants, ses
places désaffectées et ses égouts où l’écho des pas se répercute à l’infini,
est un décor fabuleux.
Sans bénéficier
des ressorts complexes des plus grands scénarios de films noirs (seul le
personnage de Harry est réellement intéressant) l’intrigue est très prenante.
Le film
bénéficie aussi d’une très grande interprétation avec Joseph Cotten balloté
durant tout le film et Orson Welles, excellent, qui vient avec son ironie mordante
et détachée dévoiler la clef de l’énigme et sa vision du monde.
Les retrouvailles
entre les deux anciens camarades, dans la grande roue de la fête foraine désaffectée,
sont superbes. De même, la poursuite finale, dans les bas-fonds de Vienne, est
très réussie.
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