Western italien très célèbre en son temps et
assez typique, mais sans grande signification. L'idée de Django qui traîne son
cercueil (cercueil contenant sa mitrailleuse qui sème la mort) est très bien vu.
Le personnage joué par Franco Nero est devenu mythique chez les aficionados.
On remarquera que le film, pourtant tourné
comme la plupart des westerns italiens, en Espagne dans la région très sèche
d’Almeria, est envahi de boue. Le film se fait ainsi l’écho des inondations
dévastatrices qui ont touché l’Italie en 1966.
La résonance du film est due à sa violence
terrible, très crue, sans limite. En 1966 Hollywood est encore ceinturé par son
code de censure et le contraste est frappant entre la violence libérée et
nihiliste de Corbucci et la retenue des productions américaines. Ce film (et
d’autres films du même auteur ou de la même veine) ont largement influencé les
réalisateurs américains. Cette influence est manifeste en particulier chez Sam Peckinpah avec
sa Horde sauvage.
Mais, pour le reste, au-delà de cette violence
nihiliste, le film ne s’éloigne guère du schéma classique violence/vengeance, typique
du western italien. On sent bien qu’il s’agit ici de surfer sur un genre alors
très populaire et boosté par Sergio Leone.
Le film donna lieu à de nombreuses suites.
Tarantino adore (son Django Unchained lui rend plusieurs
hommages à commencer par le nom du personnage principal et une apparition de Franco Nero), nous moins.
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