Le point de départ du film est une idée très
hollywoodienne : Luc Besson a bien senti combien le personnage du nettoyeur de Nikita
était réussi et combien Jean Reno le campait bien. Alors, avec cette vista qu'ont les producteurs des grandes firmes américaines, il a élevé son personnage
secondaire au rang de personnage justifiant un film à lui tout seul. Il a
ensuite déplacé sa trouvaille à New-York, s'est adjoint un excellent
acteur pour faire le méchant (Gary Oldman) et a trempé le tout
dans son style très dynamique, haché, façon clip, violent, très rythmé et, pour
tout dire, efficace.
Bien entendu il n'y a pas d'histoire, ou à peine, les
personnages sont très caricaturaux (le personnage de Léon remportant haut la main la palme : il n'est pas plus approfondi que son prédécesseur Victor, qui n'était pourtant qu'une ébauche dans Nikita) et le
scénario ne révèle aucune surprise. Mais que voulez-vous, cela suffit à faire un
carton.
Mais Besson a mal joué son coup : en faisant mourir son tueur italien en fin de film il s'interdit d'en faire une suite. Ce doit être la french touch : jamais un producteur hollywoodien n'aurait laissé faire ça.
Mais Besson a mal joué son coup : en faisant mourir son tueur italien en fin de film il s'interdit d'en faire une suite. Ce doit être la french touch : jamais un producteur hollywoodien n'aurait laissé faire ça.
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