Film très réussi de Robert Mulligan sur
le sujet difficile à traiter des premiers émois des adolescents. Le film est empreint d’humour,
de nostalgie et de sensualité. Il parvient à trouver un équilibre entre l’aspect
comique d’adolescents avides de se déniaiser (amusante scène des trois amis listant les étapes
successives pour arriver à ses fins avec une fille) et les premiers sentiments
amoureux, beaucoup plus sérieux et qui porteront très loin le jeune Hernie, amoureux de Dorothy, femme mariée plus âgée que lui.
Jennifer O’Neill est très jolie et le
jeune Gary Grimes joue très bien : on parvient à lire tour à tour chez son
personnage la fierté, la nervosité, la sidération, la fébrilité ou
encore la tristesse sourde, résumant ainsi les émotions des adolescents.
La dernière séquence est remarquable,
Jennifer O’Neill dégageant une tension, une fébrilité et une détresse
chez son personnage de Dorothy. Couplée à la musique célébrissime du film,
Mulligan parvient à créer, sans une parole, avec beaucoup de pudeur et de sensualité,
une scène d’amour pleine d’émotion.
Hernie sous le charme de Dorothy |
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