Film
« culte » (c’est-à-dire, ici, admiré d’un petit nombre mais néanmoins pas très loin d’un nanar), tourné en quelques
jours et pour un budget minuscule, La
Petite boutique des horreurs n’est qu’une comédie de petite
envergure : elle tombe très vite dans une loufoquerie dont elle a bien du
mal à s’extraire. Le film aurait pu être grinçant et caustique mais il se
cantonne à des gags burlesques peu efficaces et tourne un peu à vide. C’est dommage,
l’idée de cette plante impossible à rassasier est très bonne et le film, de
façon originale, confine largement au gore (le film datant des années 60, le
réalisateur n’insiste pas sur cet aspect, mais on imagine sans mal ce qu’en
feraient des producteurs décidés aujourd’hui).
A noter, en
patient sado-maso du dentiste, le jeune Jack Nicholson qui en fait des tonnes, usant, déjà, de son regard perçant et de son sourire carnassier.
Le remake de
Frank Oz, datant de 1986, ne mérite guère de s’y arrêter, même s’il présente
des effets visuels beaucoup plus aboutis.
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