Film assez
ambitieux mais qui reste très conventionnel. La bonne prestation de Forest
Withaker ne sauve pas le film du conformisme, que ce soit dans la forme ou dans
le fond, où les sympathies du réalisateur aussi bien que ses dénonciations sont
tout à fait convenues.
Lee Daniels, sur toute
la période que retrace le film (1926-2009), se focalise sur le long combat pour
l’égalité des droits. Il utilise plusieurs moments historiques pour ponctuer
son récit, traçant un parallèle qui est certes habile mais aussi un peu artificiel
entre le père, majordome, et le fils, qui se bat pour les droits des Noirs. En
finissant sur l’élection d’Obama, il donne à cette lutte, présentée sous des
dehors très militants et même communautaires (même pour des périodes récentes
ce qui est surprenant), une apparence mythologique très américaine.
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