jeudi 6 avril 2017

Et tournent les chevaux de bois (Ride the Pink Horse de R. Montgomery, 1947)




Bon film noir d’où se dégage un certain attachement et une certaine poésie douce – ce qui est une originalité par rapport au genre –, du fait principalement de la petite indienne qui suit le héros et qui l’aidera quand il se fera gravement blesser. Reprenant certains traits du film noir (personnage central hésitant entre le bien et le mal, destin qui semble inévitable), le film est emmené vers un autre ton avec ce petit ange gardien, qui, en ayant eu une vision de la mort en voyant Gagin (ce qui est typique de la fatalité inhérente aux films noirs), puis, en lui confiant une statuette pour le protéger (indice que, peut-être, Gagin s’en sortira malgré tout), parvient à le sauver, permettant un happy end inusité mais finalement logique et tout à fait dans le ton.



On remarquera quelques plans-séquences remarquables : celui de la séquence d’ouverture et celui, exceptionnel, où Pancho se fait violemment questionner par les sbires de Hugo. La scène où il croule sous les coups est traitée en partie en hors-champ, puisque la caméra est posée au milieu des chevaux de bois et des enfants et on ne voit Pancho se faire frapper qu’à chaque tour de manège.



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