L’inégal Guillermo del Toro, capable du meilleur (avec, par
exemple, le très bon Labyrinthe de Pan)
comme du plus banal, réalise ici un film complètement quelconque, qui se
concentre sur les effets spéciaux et oublie tout ce qui a trait à un scénario
solide, à des personnages intéressants ou à une narration captivante.
Del Toro, qui admire les monstres en général et Godzilla en particulier, ne filme rien d'autre qu'un affrontement de monstres
géants et de robots tout aussi géants.
Tout le film est cousu de fil blanc, depuis les alternances
de succès et d'échecs des gentils robots contre les vilains monstres toujours plus
gros, jusqu’aux histoires d’amour et de filiation, vues et revues cent fois et tout à fait stupides.
Quelques séquences spectaculaires, jouant sur l’énormité
d’échelle des combattants (mais il ne s’agit là que du kit de base de tout film
à effets spéciaux modernes qui se respecte), ne sauraient sauver le film.
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