Le film est
original en ce qu’il rattache l’habituel super-héros à des racines très
italiennes. Le super-héros en question se rapproche en fait des « anti-super
héros », comme les Américains ont pu en montrer dans Kick Ass ou Hancock. Les
racines italiennes s’expriment à travers l’inscription du récit dans un milieu
social miteux, autour de petits gangs eux-mêmes satellites de la mafia. C’est
cette ambiance très italienne qui épaissit le film, qui est par ailleurs assez
conventionnel, et on retiendra, parmi les personnages qui gravitent autour de Enzo,
le super-héros qui se découvre, la jeune fille borderline, à demi-perdue, à
demi-poétique, qui est originale et touchante.
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