Film culte incontournable parmi les films d’horreur des années 70 (au milieu des quelques
autres de George Roméro, Tobe Hooper, William Friedkin ou Wes Craven). Son succès
popularise à Hollywood le sous-genre du slasher movie (genre né en Italie
autour des films de Bava ou Argento).
John Carpenter
met en place un personnage (Mike Myers), une image choc (le masque de Mike) et
une musique entêtante qui fera florès. Il s’appuie sur un prologue exceptionnel
qui propose à la fois ce qui sera la séquence archétypale du slasher hollywoodien
(le meurtrier, en caméra subjective, qui rôde autour de la maison, parcourt les
pièces et tue au couteau) tout en la personnalisant parfaitement avec la
révélation du meurtrier enfant.
C’est ainsi que
Carpenter continue de travailler l'un de ses motifs favoris (la présence du Mal,
à la fois inexplicable et impossible à éradiquer) qu’il libère dans une
americana bientôt ensanglantée et tailladée.
Le film contient
aussi une part d’irréalité et de fantastique (installée d’emblée par la
révélation du visage d’ange du garçon-tueur) qui confère une aura particulière
au film.
Entre les nombreux
remakes, suites ou simples films qui exploiteront le filon, il faut noter le
très bon remake de R. Zombie qui parvient à saisir l’humeur du film de
Carpenter.
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