Le film tourne
autour de l’actrice Veronika, ancienne star maintenant fantomatique. Veronika
qui est prise dans les filets du docteur Katz (qui évoque Mabuse). Et ce docteur
Katz représente le Mal qui ronge l’Allemagne, qui pervertit les âmes, qui
empoisonne jusqu’à avoir raison de chacun. Le nazisme – sa tentation, son joug
sous lequel les Allemands ont été pris – est latent dans ce film et hante Veronika.
On pense à Boulevard du crépuscule, avec cette star
déchue qui envahit l’écran, un Boulevard
du crépuscule dégagé des oripeaux d’Hollywood et envahi des spectres de
Fassbinder (déjà décédé lorsque le film sort en France) qui dépeint, avec
une grande puissance visuelle, les dessous d’une Allemagne sombre, aux
illusions perdues et au passé tragique.
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