L’énorme machine
Marvel continue de faire feu de tout bois en déclinant sans cesse de nouveaux
super-héros, à la recherche de gains faciles. Si cet opus rafle la mise (avec
de gigantesques recettes mondiales), il est pourtant d’une bêtise affligeante,
avec tous les poncifs regroupés en un film : un scénario sans une seule
surprise, des personnages caricaturaux au possible (avec un énième duel fratricide
entre un gentil et un méchant), des touches d’humour pénibles et vaines que
l’on sait désormais inévitables dans les blockbusters, des dialogues niais, des
pseudos-rebondissements qui ne surprennent personne (le gentil, en réalité, n’était
pas mort…), des scènes d’action déjà vues cent fois et qui ne mènent à rien,
etc.
La connotation
afro-américaine reste complètement impensée, avec une évocation très hollywoodienne
de l’Afrique (la musique évoque, par moment, Le Roi lion…) et, en ne mêlant guère les blancs à cette histoire, le
film prend bien garde de ne pas aborder l’épineux problème des relations Blancs/Noirs
aux Etats-Unis.
Black Panther est un pur
produit commercial de son époque : bouillie d’images sans imagination, enrobée d’une
musique destinée à happer plus encore, si c’est possible, le public adolescent
(et post-adolescent).
Si les producteurs
touchent le jackpot, on n’ignore pas ce qu’ils pensent du public visé :
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