Si le film est
aujourd’hui largement dépassé sur certains aspects formels (d’une part le
rythme est lent et la narration parfois laborieuse ; d’autre part cette
maison du futur gérée par ordinateur sent bon les années 70 et la forme
géométrique qui sert d’écrin au bébé laisse songeur), le thème principal
travaillé n’a pas pris une ride et reprend, évidemment, une des idées de 2001 ou de Dark Star : la machine, devenue intelligente, s’émancipe.
Rapidement elle se confronte à son créateur (on notera que, dans ces différents
films, émancipation signifie très vite autonomie, la machine refusant d’être
simplement « aux ordres de »). Le thème s’enrichit d’une
trouvaille : l’ordinateur a conscience de sa finitude et cherche à
perpétuer ce qu’il est.
Mais la rencontre chair/cybernétique/mécanique, qui aurait pu être une belle occasion, à l’image, d’innover, est bien peu travaillée (on est loin de Cronenberg par exemple).
Mais la rencontre chair/cybernétique/mécanique, qui aurait pu être une belle occasion, à l’image, d’innover, est bien peu travaillée (on est loin de Cronenberg par exemple).
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