Récit très
poétique de Boris Barnet, qui raconte très simplement et avec beaucoup de
sensibilité l’amour de deux hommes pour une même femme, qui est elle-même déjà
fiancée.
La place
centrale donnée par Barnet à l’océan, avec le roulement des vagues, la tempête
qui se lève et les bateaux tanguant sous la houle lors de la pêche, confère une
humeur naturaliste étonnante et très
lyrique.
Détaché de tout
militantisme et purement sentimental ce conte est empreint de moments joyeux
(qui donnent une coloration musicale au film) et d’autres nettement
dramatiques, mais toujours en affichant de forts accents naïfs (avec des plans
rapprochés des marins torse nu, des chants et des danses de joies simples, des
contre-plongées sur Macha) qui participent de sa simplicité belle et
universelle.
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