Si le film est
amusant et va assez loin dans l’amoralité (Volpone force Corvino, par appât du
gain, à lui proposer sa femme), il a considérablement vieilli. Les décors et
les costumes – qui reconstituent dans les grandes lignes une Venise du XVIème
siècle – passent assez mal et l’ensemble est très poussiéreux, même si le twist
final est une réussite.
Le film vaut
pour ses acteurs : si Harry Baur en Volpone cabotine trop,
Louis Jouvet est parfait en Mosca, à la fois mielleux et cynique, et Charles
Dullin campe un vieil usurier mémorable.
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