Film culte et
méconnu, tourné avec trois francs six sous, Le
Carnaval des âmes impressionne à la fois par la facilité avec laquelle il
amène le trouble (lors des fameuses séquences où Mary est comme hors du monde
et qu’elle n’entend plus les conversations ni les sons dans la rue) et par les
apparitions terrifiantes d’un personnage zombie. Une partition entêtante à l'orgue enveloppe ce trip halluciné.
Le film reprend
les grandes lignes d’un épisode de La
Quatrième dimension (L’Auto-stoppeur),
sorti l’année précédente et qui est construit sur la même idée (même si le film
de Herk fait de chaque apparition un moment de terreur) et avec la même
révélation finale. Ce twist final – qui est peut-être moins surprenant
aujourd’hui qu’au moment de sa sortie – propose une relecture intéressante de
tout le film.
Le personnage de Mary semble flotter quelque peu dans l’espace, avec une forme d’absence étrange réussie. De même l’idée du parc d’attraction abandonné (qui exerce une fascination sur Mary) est une très bonne idée visuelle, à la fois étrange et morbide. Le bal fou qui s'y déroule, en fin de film, est extraordinaire.
Le personnage de Mary semble flotter quelque peu dans l’espace, avec une forme d’absence étrange réussie. De même l’idée du parc d’attraction abandonné (qui exerce une fascination sur Mary) est une très bonne idée visuelle, à la fois étrange et morbide. Le bal fou qui s'y déroule, en fin de film, est extraordinaire.
Le film aura une influence importante, sur G. Romero, D. Lynch ou T. Burton, que ce soit au travers d’images chocs (les apparitions de zombies, que l’on retrouvera chez G. Romero), de la signification générale du film (M. Night Shyamalan s’en inspire directement dans Sixième sens) ou de l'humeur hallucinée du film.
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