vendredi 23 août 2019

Miquette et sa mère (H.- G. Clouzot, 1950)



Avec Miquette et sa mère, Clouzot s’essaye à la comédie. Le moins que l’on puisse dire est qu’il a bien fait de ne pas insister et de revenir ensuite vers son genre favori (le thriller noir ; Clouzot enchaînera après ce film avec Le Salaire de la peur et Les Diaboliques).
Les personnages – tous très caricaturaux et superficiels – sont embarqués dans une histoire assez farfelue. Jouvet cabotine (avec talent) et Bourvil est cantonné à son rôle de benêt. À la façon du théâtre – avec lequel il entretient des liens étroits – le film se permet de nombreuses adresses au spectateur (avec également un beau salut final) et de nombreux intertitres, amusants hommages au muet. Quelques séquences et quelques réparties sont drôles : elles font partie des extraits des pièces jouées par la petite troupe.


Il faut noter, malgré tout, que si Miquette et sa mère est largement oubliable, il a une importance dans l’histoire du cinéma puisque c’est sur son tournage que Clouzot rencontra sa future femme Vera, qui sera actrice dans ses trois films suivants.


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