Avec Miquette et sa mère, Clouzot s’essaye à
la comédie. Le moins que l’on puisse dire est qu’il a bien fait de ne pas
insister et de revenir ensuite vers son genre favori (le thriller noir ; Clouzot enchaînera après ce film avec Le Salaire de la peur et Les Diaboliques).
Les personnages –
tous très caricaturaux et superficiels – sont embarqués dans une histoire assez
farfelue. Jouvet cabotine (avec talent) et Bourvil est cantonné à son rôle de
benêt. À la façon du théâtre – avec lequel il entretient des liens étroits – le
film se permet de nombreuses adresses au spectateur (avec également un beau salut
final) et de nombreux intertitres, amusants hommages au muet. Quelques
séquences et quelques réparties sont drôles : elles font partie des
extraits des pièces jouées par la petite troupe.
Il faut noter, malgré
tout, que si Miquette et sa mère est largement
oubliable, il a une importance dans l’histoire du cinéma puisque c’est sur son
tournage que Clouzot rencontra sa future femme Vera, qui sera actrice dans ses trois
films suivants.
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