Le film démarre
comme un film d’épidémie, mais, très vite, s’en écarte et vient monter en
épingle une situation à la fois ridicule, improbable et inintéressante. Ce qui
n’est pas si facile. Tout cela est navrant.
En introduisant
un personnage qui voit, au milieu des aveugles enfermés dans un sanatorium
désaffecté, Fernando Meirelles semble lancer, un peu faussement, l’air de rien,
un gloubi-boulga de réflexions pseudo-philosophiques. Et l’on découvre que le vernis
de la civilisation est mince et que la barbarie n’est jamais bien loin. Certes.
Grande idée novatrice. C’est dire s’il n’y a rien à tirer de ce film ridicule au
prêchi-prêcha sous-jacent affligeant.
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