Dans la lignée de
Shaun of the Dead, avec la même vampirisation
du film de zombies par la comédie lourde et bête (en y intégrant ici en sus une
louche de western), Bienvenue à
Zombieland se voulait un mélange assez lourdingue de loufoque et de film
de zombies.
Retour à Zombieland, cette suite que
l’on craignait (connaissant la tendance d’Hollywood aux séries), est de la même
veine, c’est-à-dire lourde, sans intérêt, avec des personnages stupides, des situations
ridicules et un scénario à la fois idiot, inintéressant et prévisible.
On notera toutefois
une étrange mise en abyme avec le personnage de Madison, d’une stupidité
affligeante mais revendiquée : elle est tout à fait à l’image du film et
apparaît peut-être comme la représentation à l’image du zeste de mauvaise conscience
du réalisateur d’offrir un tel spectacle aux pauvres spectateurs.
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