Western italien
très quelconque et très vite lassant, qui surjoue sans cesse ses situations et ses
mises en scène. Giuseppe Colizzi grossit le trait de Sergio Leone, qui,
lui-même, grossissait le trait du western américain classique. On en arrive
alors, de grossissement en grossissement, à une boursouflure épuisante :
le film est une vaste caricature, où rien n’est nouveau, rien n’est surprenant
et où ce qui est filmé comme un coup de théâtre est attendu par le spectateur.
Bud Spencer et
Terence Hill campent un de leurs premiers duos, dont les films feront autant de
buddy movies qui sont toujours
parodiques, gras et lourds à digérer. Le personnage joué par Eli Wallach est du
même acabit : il caricature et enfle celui, légendaire, de Tuco, qui
courait d’un bout à l’autre du Bon, la Brute et le Truand ; mais, ici, il n’est qu’une substance prétentieuse
et vide.
Rien de bon,
donc, dans ce western italien qui est un triste exemple de la subversion du genre qui a
été, le temps de quelques films, fascinant, mais qui, le plus souvent, fut
réduit à ce type de films racoleurs, creux, et tout à fait oubliables.
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