jeudi 12 novembre 2020

Superman et les nains de l'enfer (Superman and the Mole Men de L. Sholem, 1951)

 

Il y a, à dire vrai, bien peu de choses positives qui ressortent de cette série Z sans budget : les acteurs, les situations, les décors, le rythme, tout est raté, tout sonne faux. Faut-il rappeler qu’il n’est nul besoin d’un budget pharaonique pour avoir un scénario qui tienne un tant soit peu la route ? On se croirait chez Ed Wood, c’est dire ! Et mention spéciale, bien sûr, aux effets spéciaux ridicules, même pour la période : on sait bien qu’on ne peut guère comparer les effets spéciaux des années 50 avec ceux d’aujourd’hui mais là, même pour l’époque, ils sont grossiers et mal fagotés, depuis les postiches grossiers des nains jusqu’à l’accoutrement de Superman.
Le seul véritable intérêt du film est qu’il marque la première apparition de Superman sur grand écran. Un Superman sans aucun charisme, il faut bien dire.
Les nains sont gentils mais enfantins, l’américain moyen est présenté comme un fermier qui ne veut rien d’autre que décharger son fusil à qui mieux-mieux et le message de tolérance reste d’une platitude fatigante (le film, on le devine, est destiné à un jeune public, ce qui peut aussi expliquer les incessantes poses ridicules de Superman, mains sur les hanches et torse bombé).


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