Il y a, à dire
vrai, bien peu de choses positives qui ressortent de cette série Z sans
budget : les acteurs, les situations, les décors, le rythme, tout est
raté, tout sonne faux. Faut-il rappeler qu’il n’est nul besoin d’un budget
pharaonique pour avoir un scénario qui tienne un tant soit peu la route ?
On se croirait chez Ed Wood, c’est dire ! Et mention spéciale, bien sûr,
aux effets spéciaux ridicules, même pour la période : on sait bien qu’on
ne peut guère comparer les effets spéciaux des années 50 avec ceux
d’aujourd’hui mais là, même pour l’époque, ils sont grossiers et mal fagotés,
depuis les postiches grossiers des nains jusqu’à l’accoutrement de Superman.
Le seul
véritable intérêt du film est qu’il marque la première apparition de Superman
sur grand écran. Un Superman sans aucun charisme, il faut bien dire.
Les nains sont
gentils mais enfantins, l’américain moyen est présenté comme un fermier qui ne
veut rien d’autre que décharger son fusil à qui mieux-mieux et le message de
tolérance reste d’une platitude fatigante (le film, on le devine, est destiné à
un jeune public, ce qui peut aussi expliquer les incessantes poses ridicules de
Superman, mains sur les hanches et torse bombé).
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