Ce très grand succès
de la Blaxploitation est très inégal, puisqu’il pâtit notamment d’un rythme qui
retombe totalement par moment et d’une narration un peu décousue, avec des personnages
qui font irruption dans le récit puis disparaissent.
En revanche, se
fixer sur un personnage d'antihéros charismatique est très bien vu : Priest est un
revendeur de drogue qui veut finir par un gros coup et qui serait tout juste
bon, dans le cinéma habituel d’Hollywood, à faire dégainer Dirty Harry. L’ambiance
70’s est à son paroxysme entre les tenues de Priest et la magnifique – et
célèbre – bande originale de Curtis Mayfield, qui accompagne doucement le film,
emportant le spectateur au rythme des pincées de coke que Priest s’administre
sans cesse.
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