Construit autour de la recherche d’un ami cher disparu, The Song of Names apparaît très lisse et consensuel. Retrouvé trente-cinq ans après qu’il a disparu juste avant un concert prestigieux organisé par son père adoptif, les raisons de la disparition du violoniste sont bien peu convaincantes. On comprend la réaction violente de son frère. Mais on comprend moins le réalisateur, dont on se demande un peu où il veut en venir. Et le film, qui se veut sans doute très sensible, apparaît finalement bien peu émouvant.
Un peu sur les mêmes thèmes (artiste juif pris dans les tourments de la guerre, ghetto de Varsovie, massacre des juifs, etc.) mais avec un traitement différent, on préférera nettement le très émouvant Pianiste de Polanski.
On retiendra néanmoins le très beau moment du concert final, avec ce « chant des noms » joué au violon, seul moment véritablement empli d’émotion.
lundi 7 décembre 2020
The Song of Names (F. Girard, 2019)
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