Adaptation très
hollywoodienne (et trop hollywoodienne, en fait, pour être émouvante) de la nouvelle
d’Hemingway. Gregory Peck est ici dans un rôle qui ne lui va guère : son
visage trop lisse, qui convient parfois si bien, ne rend pas compte des délires
et des douleurs de Harry Street, dont on verrait volontiers le front barré de
rides plus marquées. Les angoisses, la décadence, les délires fiévreux :
tout cela marque davantage le visage. Son jeu trop classique (ici trop forcé) peine
à rendre le personnage crédible.
On préférera les
rôles féminins (Susan Hayward et Ava Gardner) mais l’ensemble, même s’il se
suit sans ennui, peine à tenir en haleine et à émouvoir. Et la fin, comme pour
en rajouter, s’étire trop en longueur et, qui plus est, s’avère sans surprise
aucune.
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