Coup de tonnerre
sulfureux à sa sortie, Basic Instinct
doit beaucoup à Sharon Stone, immédiatement propulsée au rang de bombe
sexuelle. Pourtant, même s’il est un thriller honnête, le film est bien loin des
meilleures réalisations de Paul Verhoeven. Mais soulignons qu’il a réussi à conjuguer son attirance pour les personnages marginaux ou pervers et les ambiances
trashs (Turkish Délices correspondant
à l’expression la plus puissante de cette tendance) avec les desiderata de l’industrie
hollywoodienne.
Mais, derrière ses dehors tapageurs (avec une scène célèbre où l’entre-jambe de Sharon Stone a défrayé la chronique), cette enquête où l’inspecteur en pince pour le principal suspect de meurtres est très conventionnel. Le scénario, artificiellement complexe en fin de film, est assez décevant puisqu’il viendra confirmer ce que l’on pressent très vite.
Cela dit la rencontre entre Catherine Tramell (Sharon Stone donc) et l’inspecteur Curran (Michael Douglas) illustre très bien cette rencontre complexe et à double tranchant entre un réalisateur européen haut en couleur et l’uniformité fade de l’industrie cinématographique américaine à gros budget.
Mais, derrière ses dehors tapageurs (avec une scène célèbre où l’entre-jambe de Sharon Stone a défrayé la chronique), cette enquête où l’inspecteur en pince pour le principal suspect de meurtres est très conventionnel. Le scénario, artificiellement complexe en fin de film, est assez décevant puisqu’il viendra confirmer ce que l’on pressent très vite.
Cela dit la rencontre entre Catherine Tramell (Sharon Stone donc) et l’inspecteur Curran (Michael Douglas) illustre très bien cette rencontre complexe et à double tranchant entre un réalisateur européen haut en couleur et l’uniformité fade de l’industrie cinématographique américaine à gros budget.
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