Dédée d’Anvers apparaît comme une queue de comète du réalisme poétique, en un avatar fade des films de Marcel Carné. Là où il
y avait une épaisseur psychologique forte, avec des personnages types qui s’animaient
sous nos yeux, et une atmosphère particulière, ici tout devient superficiel, exagéré,
peu émouvant, comme forcé. C’est un peu dommage, Dédé d’Anvers bénéficiant d’une distribution magistrale (Bernard Blier,
Marcel Dalio, Simone Signoret) mais qui ne sauve guère le film (et accentue même la déception, tant on a toujours tendance à se réjouir, lorsque le générique défile, de retrouver de grands noms).
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