Adapté plusieurs fois à l’écran à partir de la pièce de Marcel Pagnol,
les différents Topaze sont toujours
un peu décevants. Même s’ils ont des moments savoureux, la transformation du
personnage de Topaze – qui constitue bien sûr le cœur du film – semble par trop
improbable. D’ailleurs, les comédiens – bien que prestigieux – qui l’ont incarné
ont toujours peiné à être crédibles, qu’il s’agisse du Topaze naïf du début du
film ou bien du patron dur en affaires de la fin. Dans le film de Gasnier, plus
on avance et plus Jouvet est à l’aise alors que dans le second film de Pagnol,
plus Topaze gagne en sérieux et moins Fernandel est à l’aise. Cela montre sans
doute les limites de la pièce de Pagnol.
Il reste néanmoins le charme de ces acteurs si magnifiques (la présence de Louis Jouvet est un délice constant) mais aussi celui de seconds rôles souvent savoureux (Pierre Larquey en particulier, dont le phrasé et la bonhommie font toujours merveille).
Il reste néanmoins le charme de ces acteurs si magnifiques (la présence de Louis Jouvet est un délice constant) mais aussi celui de seconds rôles souvent savoureux (Pierre Larquey en particulier, dont le phrasé et la bonhommie font toujours merveille).
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