S’il est intéressant de voir le premier film de Franck Capra
– qui commence donc son immense carrière dans le burlesque pur et dur –, L’athlète incomplet, néanmoins, est loin
des prestigieuses références du genre, en particulier Chaplin, modèle avoué de Harry
Langdon, qui apparait comme un succédané très limité. Le film, s’il est
organisé en plusieurs parties, ne réussit guère à travailler son personnage
qui, finalement, déploie ses simagrées et ses acrobaties en différents lieux un
peu comme on changerait les décors au théâtre.
Si, en 1926, le film a su trouver son public, aujourd’hui ce
burlesque forcé et trop répétitif ne fonctionne plus guère. Il permet néanmoins
de mesurer, si besoin était, tout le génie d’un Chaplin, dont le comique, au
contraire, ne vieillira jamais.
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