Larmes de joie, s’il est sorti au cœur de la grande période de la comédie
italienne, et s'il est réalisé par celui-là même qui réalisa le premier chef d’œuvre du genre (Le Pigeon), reste
assez laborieux. C’est d’ailleurs ce qui surprend le plus : malgré tous les
ingrédients qu’il contient, l’alchimie ne se fait pas et le film ne s’élève jamais
au-dessus de sa narration, comme si les situations emprisonnaient les personnages.
Malgré Monicelli à la baguette, malgré Toto, malgré Anna Magnani et Ben Gazzara,
malgré Age et Scarpelli au scénario, la sauce ne prend pas vraiment et le film
peine à trouver le bon ton et le bon rythme.
Il faut peut-être, alors, comprendre les choses différemment : une somme de talents – aussi grands soient-ils – ne garantit rien. Pour que l’alchimie joue et que de l’or surgisse à l’image, il faut un quelque chose qui ne saurait se résumer à une somme de talents. Ici les ingrédients sont là mais il manque cette mystérieuse transmutation qui, comme par miracle, envahit l’écran et montre que le tout est supérieur à la somme des parties, comme dans les plus grands films, qui ont toujours, sans doute, une part de miracle en eux.
Il faut peut-être, alors, comprendre les choses différemment : une somme de talents – aussi grands soient-ils – ne garantit rien. Pour que l’alchimie joue et que de l’or surgisse à l’image, il faut un quelque chose qui ne saurait se résumer à une somme de talents. Ici les ingrédients sont là mais il manque cette mystérieuse transmutation qui, comme par miracle, envahit l’écran et montre que le tout est supérieur à la somme des parties, comme dans les plus grands films, qui ont toujours, sans doute, une part de miracle en eux.
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