jeudi 4 novembre 2021

Le Corps de mon ennemi (H. Verneuil, 1976)

 



Très quelconque film d’Henry Verneuil, qui semble ne pas trop savoir quelle route sinueuse suivre entre le film policier, la chronique de mœurs, le récit de vengeance ou la gestion d’un casting de stars. Le tout est très emprunté, prévisible, sans passion et sans profondeur. On est même surpris de la superficialité des personnages, que les multiples flashbacks ne parviennent pas à épaissir.
Dans ce mitan des années 70, Belmondo a résolument pris le virage Bebel : immédiatement ses personnages s’en ressentent et deviennent prisonniers de l’acteur qui simplifie son jeu et tend, très vite, à la caricature. Le Corps de mon ennemi, qui garde Bebel sans cesse en plein centre du cadre, ne peut guère échapper à cette caricature et à cette dégaine surannée qui a bien mal vieillie.



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