Très quelconque film d’Henry Verneuil, qui semble ne pas
trop savoir quelle route sinueuse suivre entre le film policier, la chronique
de mœurs, le récit de vengeance ou la gestion d’un casting de stars. Le tout
est très emprunté, prévisible, sans passion et sans profondeur. On est même
surpris de la superficialité des personnages, que les multiples flashbacks ne
parviennent pas à épaissir.
Dans ce mitan des années 70, Belmondo a résolument pris le
virage Bebel : immédiatement ses personnages s’en ressentent et deviennent
prisonniers de l’acteur qui simplifie son jeu et tend, très vite, à la
caricature. Le Corps de mon ennemi,
qui garde Bebel sans cesse en plein centre du cadre, ne peut guère échapper à cette caricature et à cette dégaine surannée qui a bien mal vieillie.
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